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lundi 26 juin 2023

Lettre au premier ministre Trudeau : cessez « immédiatement » d’incarcérer les migrants

Une lettre envoyée tôt lundi matin au premier ministre Justin Trudeau par 45 organismes de partout au pays réclame que son gouvernement mette fin immédiatement à l'emprisonnement de migrants pour des raisons administratives.

Dans cette lettre, dont Radio-Canada a obtenu copie, les signataires se disent inquiets du fait que des détenus de l’immigration, plutôt que d’être relâchés, sont envoyés vers d’autres provinces, alors que des ententes de détention arrivent bientôt à échéance.

Jusqu'à maintenant, huit provinces - dont l'Ontario, le Québec et la Colombie-Britannique - ont informé Ottawa qu'elles mettaient fin à leurs ententes selon lesquelles elles étaient payées pour emprisonner dans leurs établissements correctionnels des ressortissants étrangers détenus en vertu de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés.

Les provinces doivent donner un préavis d’un an à l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) pour résilier leur contrat.

Le 30 juin 2023, l'entente avec l'Alberta sera la première à arriver à échéance, suivie par celle de la Colombie-Britannique, à la fin juillet, et celle de la Nouvelle-Écosse, au début août.

Certains des détenus ont commencé à être transférés dans d’autres centres de détention ailleurs au pays, selon la lettre signée par des cliniques juridiques, des avocats en droit de l’immigration, des centres d'aide aux réfugiés et des organismes de défense des droits de la personne.



Le Centre de détention provisoire d'Edmonton où des migrants sont détenus pour des raisons administratives. L'entente entre l'Alberta et le fédéral prend fin le 30 juin. (Photo d'archives)
Le Centre de détention provisoire d'Edmonton où des migrants sont détenus pour des raisons administratives. L'entente entre l'Alberta et le fédéral prend fin le 30 juin. (Photo d'archives)© /CBC

Au lieu de transférer les personnes d’une province à l’autre en vue de les maintenir en détention, le gouvernement fédéral devrait investir pour développer des programmes locaux d’alternatives communautaires à la détention, peut-on lire dans cette lettre qui est aussi adressée au ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, et au ministre de l'Immigration, Sean Fraser.

Deux anciens ministres libéraux fédéraux signent le message de présentation qui accompagne la lettre. Lloyd Axworthy et Allan Rock, respectivement président et membre du Conseil mondial pour les réfugiés et la migration, écrivent qu’ils font partie des milliers de Canadiens qui demandent au gouvernement Trudeau de faire preuve de leadership et de mettre fin aux violations des droits de la personne dans le système de détention de l’immigration .


Au lieu de transférer les personnes d’une province à l’autre en vue de les maintenir en détention, le gouvernement fédéral devrait investir pour développer des programmes locaux d’alternatives communautaires à la détention, peut-on lire dans cette lettre qui est aussi adressée au ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, et au ministre de l'Immigration, Sean Fraser.

Deux anciens ministres libéraux fédéraux signent le message de présentation qui accompagne la lettre. Lloyd Axworthy et Allan Rock, respectivement président et membre du Conseil mondial pour les réfugiés et la migration, écrivent qu’ils font partie des milliers de Canadiens qui demandent au gouvernement Trudeau de faire preuve de leadership et de mettre fin aux violations des droits de la personne dans le système de détention de l’immigration .

Les demandeurs d'asile et les migrants devraient être accueillis au Canada avec dignité et respect, pas déshumanisés et détenus, ajoutent-ils.

L'ASFC détient chaque année des milliers de migrants, la vaste majorité parce que l'Agence craint qu'ils ne se présentent pas à une procédure d'immigration, comme un renvoi.

De nombreuses personnes placées en détention migratoire subissent les formes d’incarcération les plus restrictives du pays – y compris les prisons provinciales de sécurité maximale et le placement à l’isolement, affirment les signataires de la lettre.

Le gouvernement fédéral a affirmé, le 13 juin dernier, qu'il ne savait toujours pas ce qu'il allait faire des détenus de l'immigration qui se trouvent présentement dans les prisons provinciales.

Radio-Canada a relancé l'Agence des services frontaliers du Canada, le 21 juin, pour savoir si un plan de rechange avait maintenant été identifié. Cette demande d'information demeure sans réponse.




Link source https://www.msn.com/fr-ca/actualites/quebec-canada/lettre-au-premier-ministre-trudeau-cessez-imm%C3%A9diatement-d-incarc%C3%A9rer-les-migrants/ar-AA1d2r7o

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